Que faire en cas d’impuissance masculine ?

Publié le : 11 mai 20217 mins de lecture

Traitement de la déficience en testostérone au sens de l’hypogonadisme

En présence de problèmes de puissance et de libido (absence de fonction érectile du pénis et réduction du désir sexuel) et après détection multiple d’une baisse de la testostérone totale, une tentative de thérapie à la testostérone peut être faite.

Si la baisse du taux de testostérone est due à une augmentation de la prolactine induite par le médicament, une modification de la substance active en consultation avec les médecins traitants peut déjà être couronnée de succès.

Et si une tumeur produisant de la prolactine est détectée dans l’hypophyse, il existe des médicaments spéciaux, les agonistes de la dopamine, qui peuvent faire rétrécir la tumeur et inhiber la formation de prolactine. Cela conduit souvent à une résurgence spontanée de la testostérone et à une amélioration des symptômes associés.

Traitement de la dysfonction érectile avec cause traitable

Diverses interventions relatives au mode de vie, telles que des mesures systématiques visant à réduire le stress par un entraînement autogène, le yoga ou la relaxation musculaire progressive, peuvent d’emblée améliorer la fonction érectile. L’obésité peut être réduite par une augmentation de l’exercice, de l’entraînement musculaire et d’endurance et par des mesures alimentaires. Il est également conseillé d’éviter la nicotine et les drogues, surtout si vous voulez avoir des enfants.

Les maladies systémiques causales telles que l’hypertension, l’hypothyroïdie ou le diabète sucré doivent être régulièrement surveillées et bien ajustées à l’aide de médicaments.

En cas de dépression ou de trouble de la relation/personnalité, une thérapie de médecine sexuelle ou une thérapie de couple/psychothérapie peut contribuer à améliorer la situation.

Si la dysfonction érectile est un effet secondaire d’un médicament, une modification de la préparation en consultation avec le médecin traitant peut déjà conduire à une amélioration du problème. Les options possibles dans ce domaine sont les médicaments antihypertenseurs, les médicaments pour le cœur, les antidépresseurs, les sédatifs, les médicaments contre l’hypertrophie bénigne de la prostate, les inhibiteurs de réductase (= médicaments qui suppriment la conversion de la testostérone en dihydrotestostérone et qui sont parfois utilisés pour traiter la chute des cheveux chez les hommes, appelés alopécie androgénétique), les médicaments contre la goutte, les réducteurs de lipides, les médicaments contre les maladies infectieuses, les antidiabétiques, les antiépileptiques, les inhibiteurs de la coagulation sanguine et bien d’autres encore.

Si l’érection diminue pendant la durée de l’activité sexuelle, il peut y avoir une insuffisance veineuse, c’est-à-dire un trouble de la circulation sanguine du pénis, qui peut être traité par diverses procédures chirurgicales veineuses (par exemple, embolisation antegrade, traitement par cathéter interventionnel avec fermeture chirurgicale des veines dysfonctionnelles). Dans certains cas, un anneau de pénis peut être utilisé pour traiter le problème.

Traitement des troubles de l’érection sans qu’il y ait de cause traitable

Si l’artériosclérose est la cause de la dysfonction érectile, divers médicaments spécifiques peuvent être utilisés. Le plus connu est le Viagra, un inhibiteur de la PDE5. Il existe maintenant plusieurs substances et génériques approuvés, par exemple le sildénafil, le vardénafil, le tadalafil et l’avanafil. En outre, des médicaments tels que la yohimbine et l’apomorphine sont également prescrits.

Ces méthodes thérapeutiques ne doivent être utilisées qu’en consultation avec le médecin traitant car le traitement doit être adapté individuellement aux maladies et aux besoins antérieurs du patient. En raison des nombreuses interactions médicamenteuses (par exemple avec les nitrates) et contre-indications (par exemple en présence d’une maladie du muscle cardiaque), aucun médicament arbitraire ne doit être prescrit.

Une alternative non invasive est celle des prostaglandines, par exemple l’alprostadil, qui peuvent être injectées directement dans l’ouverture de l’urètre à l’extrémité du pénis (thérapie dite intra-/transurethrale). Cela augmente le flux sanguin dans le pénis. Comme le principe actif n’est pas injecté dans les tissus, il n’y a pas de risque d’infection ou de formation d’abcès. Il est également possible d’injecter de l’Alpostadil dans le tissu érectile sous forme d’auto-injection intracaverneuse (thérapie intracaverneuse), mais cette méthode est un peu plus risquée car elle peut entraîner des infections, des ecchymoses et des abcès. Néanmoins, l’alpostadil est considéré comme moins invasif car il agit localement et n’est pas métabolisé par le foie.

En revanche, l’utilisation d’une aide à l’érection sous vide est une procédure largement archaïque.

Si les options thérapeutiques susmentionnées ne sont pas couronnées de succès, il est toujours possible d’utiliser une prothèse pénienne partielle, par exemple un implant de tissu érectile, comme ultime recours.

Traitement des troubles de l’éjaculation

Il existe plusieurs traitements non médicamenteux pour l’éjaculation précoce. Il s’agit par exemple de l’entraînement ciblé du plancher pelvien, de la technique du squeezing (compression du bout du pénis peu avant l’éjaculation jusqu’à ce que la pression de l’éjaculation diminue) ou de la méthode stop-start consistant dans la suspension de la stimulation sexuelle peu avant l’éjaculation jusqu’à ce que le besoin d’éjaculation diminue.

En plus des thérapies non médicamenteuses, le médicament dapoxetine est approuvé pour le traitement de l’éjaculation précoce. Pour réduire la sensibilité du pénis, un anesthésique local peut être appliqué sur le pénis une demi-heure avant le rapport sexuel.

Pour traiter l’éjaculation retardée, il faut d’abord changer un médicament qui peut être à l’origine du retard (comme les antidépresseurs).

En outre, un éventuel problème de couple ou un trouble anxieux doit être traité par la psychothérapie.

Traitement de la perte de libido

Si les causes susmentionnées d’une carence en testostérone existent, il est possible d’y remédier et de remplacer la testostérone manquante.

En outre, des améliorations peuvent être obtenues par des modifications du mode de vie, telles que la réduction du poids et l’exercice physique, et par un traitement approfondi de maladies sous-jacentes auparavant mal traitées (par exemple le diabète sucré, la dépression).

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